PDV Lévy

J’arrête un moment mon récit, je vous ai dit que notre rencontre avec Cobra était une autre histoire. C'est le moment pour moi de vous la conter. C'était le jour de notre emménagement au 42 rue des Pallettes: maman avait donner notre adresse à Gajeel et nous avait indiqué un parc où l'on pourrait s'amuser en attendant que «les grands aient fini». J'avais pris Gajeel par la main toute fière de me balader avec mon grand frère. Le problème à 7 ans, c'est que la fierté retombe vite et avec la fatigue le chemin me semble de plus en plus ennuyeux si bien que je lance :

- Dis, tu me porte ?

- Non . . . il est blasé, un peu comme un automate.

- On joue à chat ?

- non.

- Alors tu est un shinigami qui veux me kidnapper par ce que je suis une princesse et . . .

-Non ! J'ai dit non ! Tu comprend pas ? Je suis pas ton jouet et je veux pas jouer avec toi !

Comme vous l'aurez compris à cette époque c'était pas l'amour fou. Il refusait sansarrêt la moindre attention, le moindre signe de tendresse que je pouvais lui témoigner. C'était devenu une habitude de me faire refouler, pourtant je pensait qu'avec le déménagement sa s’arrangerait (c'est beau d'être enfant).

En tout cas, allez savoir pourquoi, se jour la sa m'a blessé et j'ai fuie, persuader qu'il ne m'aimait plus, Pire qu'il me détestait : J'ai profiter qu'il ailâché ma main pour demander le chemin du parc pour faire demi tour et partir à toute allure. Je voulais rentrer à la maison.

Bien sur du haut de mes 7 ans je me suis perdu, et étrangement je m'en fichait. Je me suis contenté de m’asseoir sur les marches d'un grand bâtiment en pierre blanche quand j'ai été fatigué (bah oui, bien sur la bibliothèque, pas la maison blanche).

J'ai été réveillé par 2 hommes qui sentaient l'alcool et qui parlaient fort. Ils voulaient m’emmener avec eux et je leurs ai dit que s'ils m'aimaient je les suivrais. Ils ont rigolé et ils m'ont dit qu'ils m'aimeraient beaucoup alors je les ai suivis. Pourtant arrivé dans des rues sombres j'ai commencer à avoir peur, très peur et je leurs ai dit que je voulais rentré chez moi. Ils ont refusé bien sur et j'ai crié très fort, le plus fort que j'ai pu et comme dans les films un des méchants est tombé. Par contre se n'était pas un prince sur un cheval blanc qui m'avait sauvé. Je ne savais pas si je devais rire ou avoir peur de mon sauveur. Pour commencer il n'avait pas de cheval (et vous moquez pas dans la tête d'une petite fille c'est essentiel), il était bien blond au yeux bleu, grand et fort. En bref il aurait put en imposer s'il n'avait été habillé en soubrette et s'il ne m'avait sauvé à coup de ballet. Et oui, c'était Cobra. Plus tard j'ai appris qu'il était en mission et qu'Armanoïd étant en congé il avait du se travestir. En tout cas la robe ne l'a pas empêché de se débarrasser du 2éme alcoolo et j'ai choisis se moment pour rigoler franchement. Il m'a pris dans ses bras, et après un rapide coup de fil, il m'a emmené loin de la ruelle sombre. Cobra m'a déposé dans un parc et il m'a un peu grondé :

- Les ruelles sombres c'est pas pour les petites filles tu sais, il faut pas suivre les inconnus comme sa !

Finalement on c’est poser tout les 2 sur un tourniquet et on a rigolé de la situation.

- Tu est une petite fille courageuse, tu n'a même pas pleuré, tu pourais devenir ma partenaire plus tard (la dessus petit clin d'oeil qui aurait été charmant s'il s'était changé)

- C'est parce que mon frère aime pas que je pleure.

- C'est surement par ce qu'il ne sait pas quoi faire quand tu pleur, il doit beaucoup t'aimer ton grand frère. il est ou là ? Il te cherche ?

Je fond en larme :

- Non il m'aime plus? Il me déteste !

Et de le dire me fait pleurer d'autant plus. Le pauvre cobra plus habitué aux femmes qu'aux petites filles ne savait plus où se mettre, il tenta de me faire rire avec les pires grimaces qu'il trouva et j'ai arrêté de pleurer. Mais pas grâce à Cobra, Gajeel se trouvait à l'entrée du parc visiblement épuisé et il avait du tomber à de nombreuses reprises par ce que ses vêtements étaient sales et ses genoux tout égratigné.

Il était visiblement soulagé de me voir, enfin presque imaginez la scène : Un petite fille de 7 ans toute seul dans un parc la nuit et en pleure avec un gars déguisé en soubrette qui fait des grimaces (de pervers, il faut le dire) au-dessus d'elle.

Cobra, trop content de voir que je ne pleurais plus, ne c'est même pas rendu compte que mon grand frère approchait par derrière pour lui donner un coup de pied entre les jambes (et même à mon age je savais que sa faisait mal). il ne l'avait pas vu, mais il a du le sentir.

Finalement j'ai dissipé le malentendu mais Gajeel n'avait pas l'air de m'écouter, il m'a regardé et il m'a pris dans ses bras en serrant de toutes ses forces de garçon de 10 ans. Ilétait tout tremblant et je n'ai pas put m'empêcher de lui demander :

- Tu me déteste plus ?

- Idiote, bien sur que je ne te déteste pas tu est ma petite sœur, j'était mort d'inquiétude.

Notre petit dialogue a dut attendrir le vieu cœur de pirate de Cobra car il c'est proposé de nous raccompagner. Malgrés ses doutes Gajeela donné notre adresse à Cobra qui a souri (petits enfants innocents ne donnez jamais votre adresse au inconnu). Il nous a raccompagné avec un zell et une assurance à mourir de rire étant donner sa tenu.

Arrivé devant l'appart', chose étonnante : il avait le code, et il nous a accompagné jusque sur le palier de la porte. Avant de sonner il est parti d'un de ses fou rire franc et incontrolable qui laisse perplexe.Il fit alors, quelque chose qui scella notre destin à tout les trois : Cobra me pris dans ses bras et déclara :

« C'est le destin, puisque c'est sa Lévy quand tu sera grande on se mariera.»

Et voilà, se fut notre première rencontre avec Cobra.

La suite de la fic est pour demain et oui l'image c'est Cobra en soubrette ^^